Janvier 2023 : Cet ouvrage vient d'être réédité, en tirage à la demande. Il s'agit d'une nouvelle édition entièrement recomposée, identique à l'édition originale, et non d'un fac-similé de mauvaise qualité. L'ouvrage de 370 pages est disponible en grand format (18x25cm) en version brochée (couverture souple), en version reliée (couverture rigide), ou bien en 4 petits fascicules à prix étudié, reprenant chacun une des quatre grandes parties de l'ouvrage). Une version Kindle est également disponible.

L'objectif de cette réédition était uniquement de proposer une lecture plus facile et agréable, et pour cela, l'ouvrage a entièrement été remis en page. Pour aider le lecteur à actualiser ses connaissances, une bibliographie mise à jour a été ajouté.

Châteaubriant, baronnie, ville et paroisse



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Section première

Notes de la page 2




1. L'un d'eux avait prêché le caresme à la paroisse.

2. On verra que ces deux torches étaient fort pesantes.
Pour seix poursainctes (6 cordons d'aubes) de filet fin qui furent benoistiées celuy jour, 20 deniers.
Plus, le jour de Pasques, en vin pour les parrouessiens de Béré après qu'ils avaient été communiez, 12 deniers.
Pour faire meptre le tien-main au derrière du grant autier de Béré, 4 sols 8 deniers.
Pour la claveure du sacraire. On voit par là que le tabernacle était assez élevé, puisqu'on montait par un escalier placé derrière l'autel.
1532. - Pour le desmner (dîner) de 12 hommes, qui furent envoyés au château par commandement du maître d'hôtel de monseigneur, pour aller quérir les ornements, chappes, chasubles, poêles, etc., le jour du sacre, et les reporter, 7 sols 6 deniers. Parmi les auditeurs des comptes de l'an 1536 figure Guillaume Dutertre, qualifié de maistre d'hôtel de Madame.
Pour achapt d'un calice de plom, 10 sols ; pour deux journées de maçons, 4 sols ; 7 livres ¼ de plastre, 2 sols.
Pour le pot de vin et 1 sol de pain pour messieurs les prêtres, le jour du sacre, avant le départ de la procession, 9 sols.
On trouve jusqu'à 19 livres de cire employée pour faire les torches de la paroisse qui accompagnaient le sacre, ce qui, avec les bastons ou brancards avec lesquels on les portait, formait un poids assez considérable. Aussi payait-on les garczons qui les portaient jusqu'à 12 deniers, sans compter le pot de cildre et la pinte de vin. On se servait de vert-de-gris pour colorer la cire.
Pour avoir fait racouster la vittre de Saint-Martin, près le grand autiel à Béré, tant de verre blanc, rouge et jaune que de plomb neuf, 30 sols.v Pour avoir fait mettre un panneau de vittre de ouict pieds de vaire neuf en la vittre de la chapelle de Saint-Gildas qui esclaire au Letrin (lutrin), 32 sols.
En 1506, l'honoraire d'une messe basse est à 2 sols ; en 1570, à 3 sols ; en 1599, l'honoraire s'élève à 7 sols 6 deniers ; en 1570, la messe à diacre et à sous-diacre, 12 sols ; en 1625, elle est à 4 livres, et la messe à notes, 17 sols.
1609. - A maître Michel Boury, peintre, pour avoir refaict les images (statues) de messieurs Saint-Avertin et Lien, en l'église de Béré, 7 livres.
Remarquons encore à Béré une chapelle Saint-Grégoire, un autel Saint-Pierre, un autel Saint-Antoine et l'autel de Notre-Dame-des Villaiges, devant lequel se trouvait un gros cierge entretenu probablement par les laboureurs.
1539. - Pour un pot de vin et un pain qui furent donnés à l'évesque le jour de la visitation (visite) au derrière de la maison du châtelain, quand il monta à chevau, 19 deniers.

3. 1645. - Demandent descharge de 16 sols pour relever le fossé du cimetière des martirs, consacré, croyons-nous, à recevoir les victimes des fureurs calvinistes.

4. Nous ne croyons pas qu'il y eut encore de sacristies à Béré et à Saint-Nycollas. Ces coffres dont il est souvent question renfermaient tous les objets nécessaires au culte. Une autre preuve est celle que nous tirons des mises des procureurs, remontant à l'année 1630 :
« Deux pattes de fer à attacher la table qui est derrière l'autel Notre-Dame-de- Béré, sur laquelle on tranche le pain bénit. »
1531.- Pour de la ficelle à lever la custode sur le grant autier de Béré. Cette custode n'est autre chose que le vase où l'on conservait la sainte Eucharistie, que l'on descendait ou que l'on tenait suspendu au-dessus de l'autel, selon les besoins. Il ne faut pas la confondre avec les ciels, ou carrées, fermés de rideaux à franges, fort en usage alors. Il y en avait au dessus du grant autel de Béré, de Saint-Nicolas et même des statues des saints.
1516. - Pour une chayne de fer à attacher la Bible que donna Mauvoisin à Saint-Nycollas, 2 sols . Les livres étaient si rares, qu'on prenait les plus grandes précautions pour s'en assurer la possession.
1630. - Pour la blanchisseuse et empezeuse de la toilette de Notre-Dame, à Béré, 8 sols.
1636. - Pour le sallaire de chasser les pauvres des églises, 12 livres.
1639. - De par le commandement de M. le Doyen, acheté un fouet pour chasser les chiens, 4 sols.
1636. - Au secrétain de Redon, pour avoir presté les ornements quand la procession y alla, 5 sols.

5. Selon leur pouvoir.







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