Janvier 2023 : Cet ouvrage vient d'être réédité, en tirage à la demande. Il s'agit d'une nouvelle édition entièrement recomposée, identique à l'édition originale, et non d'un fac-similé de mauvaise qualité. L'ouvrage de 370 pages est disponible en grand format (18x25cm) en version brochée (couverture souple), en version reliée (couverture rigide), ou bien en 4 petits fascicules à prix étudié, reprenant chacun une des quatre grandes parties de l'ouvrage). Une version Kindle est également disponible.

L'objectif de cette réédition était uniquement de proposer une lecture plus facile et agréable, et pour cela, l'ouvrage a entièrement été remis en page. Pour aider le lecteur à actualiser ses connaissances, une bibliographie mise à jour a été ajouté.

Châteaubriant, baronnie, ville et paroisse



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Chapitre VI

Notes de la page 6




1. On sait que depuis des siècles, la maison de Laval était une branche de Montmorency qui avait pris le nom de Laval tout en conservant une partie des armes de Montmorency.

2. Sur toutes ces importantes controverses historiques relatives au baron et à la baronne de Châteaubriant, on peut consulter avec fruit : les anecdotes des reines et régentes de France, par Dreux de Radier ; - la réfutation de la prétendue Histoire de Mme de Châteaubriant par Pierre Hévin ; - les Amours de François I, par M. de Lescure, - et surtout les Mémoires de François de Scepeaux, sire de Vieilleville, tom. 9, chap. XXXI et XXXII.

3. De ces puissants seigneurs, deux seulement à notre connaissance visitèrent leur baronnie de Châteaubriant ; ce furent le duc de Montmorency, en 1551, et le prince de Condé, en 1634. Le premier vint recevoir, avec de grands honneurs, le roi Henri II à Châteaubriant. Le second, Henri de Bourbon, arriva dans notre ville à la mi-septembre, et les habitants l'y reçurent « sous un dais de velours incarnat, avec de la frange de soie alentour et le fond de taffetas couleur Ysabelle, duquel les va-de-pied de Monseigneur se voulant saisir, le fabriqueur le fit serrer dans le chapier des ornements, et pour le faire donner à la fabrique, il composa avec les va-de-pied qui l'abandonnèrent pour la somme de 32 livres. » On emprunta aussi « une chaise tapissée pour séoir Monseigneur pendant les mesures ; elle fut prise et emportée par son maître d'hôtel, et pour la retirer il fallut payer 45 sols. » (Titres de la fabrique.)

4. Cette dernière proposition reflète plus les opinions de l'auteur que la réalité historique : si les seigneurs de Châteaubriant respectèrent l'Eglise et le clergé, rien ne permet d'affirmer qu'ils furent des modèles de piété et de vertu, et ils ne furent pas non plus de fervents déffenseurs de la cause bretonne. Ce dernier chapitre tendrait plutôt, avec les exemples de Françoise de Foix et Jean de Laval, à prouver le contraire (note d'Amaury de la Pinsonnais).



NB : les notes sur fond grisé sont des compléments envoyés par les lecteurs, dont le nom suit la note.





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