La famille Hochedé de la Pinsonnais
Histoire de la famille Hochedé de la Pinsonnais
Les origines
est l'origine ancienne des Hochedé ? Elle n'est
pas connue avec
certitude. L'acte le plus ancien connu à ce jour concernant
directement un membre de cette famille date du 2 octobre 1691. C'est
celui du mariage de Jacques Hochedé, seigneur de Bellair, et de
Claude Davy, dame des Ormeaux. Ce mariage fut célébré
à Nozay (Loire-Atlantique), dans la chapelle Saint-Jean, et c'est
par lui que la famille Hochedé s'installa à Nozay, et
prit possession de la terre noble de la
Pinsonnais,
où elle réside encore de nos jours.
vennait-elle auparavant ? Sur l'acte de mariage, le
prêtre ne dit rien sur l'origine de l'époux, mais parmi les
témoins, il cite ses oncles, originaires de Rennes et des
Côtes-d'Armor. C'est vers cette région que s'orienteront les
prochaines recherches, plusieurs autres indices venant désigner
les Côtes d'Armor comme origine probable.
,
nous avons trouvé des Hochedé à
Plouër-sur-Rance, avant 1691. Il ne semble pas que ce
soient les ancêtres de ceux dont nous parlerons plus bas,
mais il se peut que ces deux branches aient une origine commune.
Il ne nous reste plus qu'à
trouver un lien de parenté entre les deux familles.
D'autres indices nous laisserait penser que la terre de Bellair,
possédée par les Hochedé avant 1691, se
situerait à Sion-les-Mines (44). Autre piste à approfondir...
Nozay
fois installés à Nozay, les Hochedé y figurent
parmi les personnages les plus importants de la ville. Un rapide parcours
des actes notariés montre qu'ils y possédaient beaucoup de
biens, fermes, maisons dans le bourg, et terres. La seule terre de la
Pinsonnais dépendait, de par son étendue, de quatre
châtellenies différentes (celles de Nozay, la Touche, le
Perret et Créviac). Les rôles de capitation (impôt
payé â l'époque aussi bien par les nobles que les roturiers) font
apparaître Jacques Hochedé comme l'un des plus riches
personnage de la paroisse, n'étant devancé que par son
beau-père et l'oncle de sa femme. La famille est donc
prospère et ses alliances se font aussi bien parmi la noblesse
locale (Lescu, Poulpiquet du Halgouët,
Rouaud de Treguel...) que
parmi des familles de la vieille noblesse un peu plus
éloignées géographiquement
(Saint-Pern, la Houssaye...).
Châteaubriant
la ville de Nozay était-elle trop petite pour les
ambitions des Hochedé ? Toujours est-il qu'au milieu
du XVIIIème siècle, les quatres héritiers
mâles de la famille, quatre frères, iront vivre
à Châteaubriant. Là, il s'imposeront assez
vite dans la société, et, à l'époque
des lumières, ils tiendront salon chez l'aîné,
François. Celui-ci s'est bâti l'un des plus beaux
hôtels particulier de la ville
(l'hôtel
de la Houssaye), dans la quartier aristocratique.
Leur relations sont nombreuses, et leurs alliances toujours aussi
importantes.
royalistes, ils ne s'immiscent pourtant pas dans la
politique locale, et se contenteront de faire partie du conseil
de Fabrique (sorte de conseil de paroisse). Lorsque François
sera désigné maire de Châteaubriant, il refusera
cette nomination. La Révolution sonnera le glas de la
période castelbriantaise des Hochedé. En 1792, ils
participent à un bal traditionel entre les notables de la
ville et des environs, qui tournera en émeute.
Retour à Nozay
deux branches Hochedé existant à la
Révolution (la branche de la Guémerais et celle de
la Pinsonnais) quitteront donc le siège de la barronie pour
revenir dans leurs terres respectives. Les la Guémerais
iront à Derval, où l'un deux sera maire, puis
partiront à Nantes, où cette branche s'éteindra.
à cette époque (début du XIXème
siècle) que la Pinsonnais prendra son aspect actuel. Des
bâtiments attenant au château seront rasés, alors
que l'on reconstruira une nouvelle aile et d'importants communs. Plus
tard viendra une chapelle (1886). Au début du XXème
siècle (1901-1902), Edmond de la Pinsonnais fera construire
un manoir en bord mer, à Quimiac (44).
partir de la Révolution, il est curieux de noter que les
alliances des Pinsonnais se font hors du département. Ils
prendront tout d'abord des femmes issues de riches familles normandes
(Jacqueline Duval de la Potterie et Antoinette Duchesne de
Chédouët), puis parmi d'anciennes familles de la noblesse
angevines (Louise Jarret de la Mairie et Louise de Villoutreys de
Brignac).
que depuis deux cent ans, un seul un garçon naissait par
génération, ce qui rendait la survivance de la famille assez
aléatoire, on compte aujourd'hui huit mâles porteurs du nom,
répartis en trois foyers, tous en Loire-Atlantique.
Cabinet d'orthodonthie à Nantes
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