Janvier 2023 : Cet ouvrage vient d'être réédité, en tirage à la demande. Il s'agit d'une nouvelle édition entièrement recomposée, identique à l'édition originale, et non d'un fac-similé de mauvaise qualité. L'ouvrage de 370 pages est disponible en grand format (18x25cm) en version brochée (couverture souple), en version reliée (couverture rigide), ou bien en 4 petits fascicules à prix étudié, reprenant chacun une des quatre grandes parties de l'ouvrage). Une version Kindle est également disponible.

L'objectif de cette réédition était uniquement de proposer une lecture plus facile et agréable, et pour cela, l'ouvrage a entièrement été remis en page. Pour aider le lecteur à actualiser ses connaissances, une bibliographie mise à jour a été ajouté.

Châteaubriant, baronnie, ville et paroisse



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Chapitre VI

Notes de la page 2




1. A la porte de Couëré existaient des constructions en forme de demi-lunes qui ont disparu il y a peu d'années.
A la porte Saint-Michel, à l'entrée des Douves, si profondes en cet endroit, on vient de mettre à découvert des murs percés de meurtrières droites et à feux croisés, qui ne sont que les restes de ce qui fut démoli en 1791 par les ouvriers qui comblaient les fossés et nivelaient l'esplanade formée par un rocher auquel s'adossait ce petit fort. Ces travaux ont pu être élevés à la fin du XVe siècle; nous les croyons plus probablement de la fin du XVIe, au temps de la guerre de la Ligue.

2. Nous avons cité un exemple frappant de cet usage, rapporté à l'année 1545, dans les comptes des procureurs fabriqueurs.

3. Cette maison, appelée d'abord Logis des Foulgerays, n'était, en 1537, qu'une gaste et mazure tenue à 5 sous de rente et à un droit de bouteillage de 6 pots de vin qui se payaient par et sur chacune pippe de vin, cidre et autres breuvages qui se vendaient par mynu et détail ; au moyen duquel devoir et autres causes, disent les vieux titres, ladite maison était ruynée et queque soit partye d'icelle. Elle avait appartenu à Geffroy Guischard qui l'avait vendue à Louis Béchenec, seigneur des Foulgerays, châtelain et serviteur de Jan de Laval. Le sire de Châteaubriant, content des services de son châtelain, l'engagea à rebâtir cette maison et lui vint même en aide, en lui abandonnant complètement son droit de bouteillage, de telle sorte qu'il le subrogeait, lui et ses successeurs, en son lieu et place pour jouir de ce droit. Il étendit même ce don sur la maison voisine qui appartenait aux seigneurs du Boisbriant, Guillaume et Janne de Montouer, maison que le seigneur des Foulgerays désirait acquérir. Jan de Laval ne réserva que les 5 sous de rente.
Le logis des Foulgerays devint dès lors l'hôtellerie la plus renommée de la ville, sous le nom du Lion-d'Or, nom et destination qu'il a conservés jusqu'à nos jours.
La famille Béchenec fut, pendant bien des siècles, l'une des plus influentes et des plus considérées de notre ville. Elle comptait parmi ses membres des lieutenants de la ville et du château, des châtelains, des notaires, des procureurs, et plusieurs prieurs de Saint-Michel.

4. J'ai ouï dire que cette maison avait été construite pour servir d'hôtellerie aux nombreux ouvriers que Jean de Laval occupa pendant près de 15 ans à bâtir son château.







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