Janvier 2023 : Cet ouvrage vient d'être réédité, en tirage à la demande. Il s'agit d'une nouvelle édition entièrement recomposée, identique à l'édition originale, et non d'un fac-similé de mauvaise qualité. L'ouvrage de 370 pages est disponible en grand format (18x25cm) en version brochée (couverture souple), en version reliée (couverture rigide), ou bien en 4 petits fascicules à prix étudié, reprenant chacun une des quatre grandes parties de l'ouvrage). Une version Kindle est également disponible.

L'objectif de cette réédition était uniquement de proposer une lecture plus facile et agréable, et pour cela, l'ouvrage a entièrement été remis en page. Pour aider le lecteur à actualiser ses connaissances, une bibliographie mise à jour a été ajouté.

Châteaubriant, baronnie, ville et paroisse



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Chapitre I

Notes de la page 1




1« Destructa est Brittannia » (Cartulaire de Redon.)

2. Ou plutôt Teuhaire, selon M. de la Borderie ; V. les Bulletins de la Société archéologique de Nantes, VI, 109.

3. Cartulaire de Redon, 234.

4. Cette famille Le Bœuf s'éteignit durant le XIIIe siécle.

5. Le P. du Paz, dans son Histoire généalogique de la maison de Châteaubriant, et la Réformation de la Noblesse de Bretagne de 1688, disent que les seigneurs de Châteaubriant tiraient leur origine de Brient, fils d'Eudes, comte de Penthièvre, puîné de la maison ducale de Bretagne ; mais c'est évidemment une erreur, car ce Brient de Penthièvre, qui suivit Guillaume le Bâtard à la conquête de l'Angleterre, en 1066, n'a rien de commun avec notre Brient, fils de Tihern, et mort avant 1062.

6. On appelait alors cette dernière Marmoutiers « Majus monasterium, » c'est-à-dire le Grand Monastère ; on sait, en effet quelle respectueuse dévotion était attachée à la fondation de Saint Martin, le glorieux apôtre des Gaules.

7. D. « Brientius sainctae Karitatus desiderio succensus. genere et potentia clarissimus, oeclesiam prope suum castrum Catuat lono venerabili Rothonensium patri in honore sancti Salvatoris tradidit.... matre sua Ennoguent annuente. » (Cartulaire de Redon, 253.)

8. D. Morice, Preuves, I, 402 ; - M. de la Borderie, Bulletins de la Société archéologique de Nantes, VI, 103.

9. D. Morice, Preuves I, 417 et 418.

10. Le P. du Paz distingue deux barons de Châteaubriant, Geoffroy I et Goscho, mais je crois que ces deux noms se rapportent au même personnage. Si, en effet, le nom de Geoffroy I nous apparaît plusieurs fois dans les actes de cette époque, celui de Goscho ne se trouve que dans une épitaphe que nous rapporterons plus loin et où on lit ce vers

« Proconsul Goscho, proconsulis alta propago. »

Or, si l'histoire, dans les nombreux titres du XIe siècle, ne nous parle jamais de Goscho, elle nous apprend en revanche que Geoffroy I portait le surnom de Senior ou le Vieux. Nous avons dit que ces premiers seigneurs de Châteaubriant étaient d'origine bretonne et ils portent presque tous, en effet, des noms bretons. Si dans les actes latins, rédigés par les moines, on nommait le seigneur de Châteaubriant Gaufredus Senior, quoi d'étonnant que dans le château de Tihern et d'Innogwen, on appelle le petit-fils de ces derniers Coz-Godfred (Geoffroy-le-Vieux), pour le distinguer peut-être de son frère bâtard, appelé également Geoffroy ? De Coz-Godfred à Goscho, y a-t-il réellement bien loin ? et un poète du XIIe siècle surtout ne pouvait-il pas faire cette contraction pour bien terminer son hémistiche :

« Proconsul Goscho ?..... »

Evidemment, je répète ici ce que j'ai dit ailleurs (Bulletins de la Société archéologique de Nantes, VI, 203, 204), ce n'est là qu'une hypothèse que je soumets à de plus savants, mais cette hypothèse explique seule la généalogie des premiers seigneurs de Châteaubriant. J'avoue ne rien comprendre aux événements de cette époque en admettant un Geoffroy et un Goscho. Tandis que tout devient simple et clair avec un seul personnage, on voit immédiatement surgir les ancêtres, les frères et les fils de Geoffroy I, dit Goscho, tandis qu'au contraire on ne sait comment finit Geoffroy I et où commence Goscho, de qui est fils ce dernier et ce que lui est un nommé Téhaid, membre de la famille de Châteaubriant ; en un mot, l'histoire de Châteaubriant devient à cette époque un chaos, si on admet deux seigneurs différents. Je termine par une preuve - décisive, selon moi, - c'est l'épitaphe de Brient reconnu par tous comme le successeur immédiat de Gosho ; elle commence ainsi :

« Egregius princeps Gaufridi principis hoeres. »

Ici, comme l'on voit, le poète appelle Goscho Geoffroy ; son vers confirme donc mon opinion.

11. D. Lobineau, Preuves, 188 et 189. - Cartulaire de Redon, 234.







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